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jeudi 7 décembre 2017

29 octobre 2017 : Sortie "découverte des lichens" à Allons


      Ce 29 octobre, ce fut un dimanche de découvertes le long du Ciron, aux alentours d'Allons, sous la conduite de notre guide Jean-Yves Boussereau.


     Il s'agissait de découvrir les lichens, ces organismes pionniers qui colonisent tous les supports et constituent la première symbiose apparue sur terre. Ce sont des composés résultant d'une symbiose entre un (ou plusieurs) champignon(s) et des cellules microscopiques possédant de la chlorophylle : algue ou cyanobactérie.


    Lobaria pulmonaria est sans doute le plus connu, car il est particulièrement sensible à la qualité de l'air (sa présence a été choisie comme indice de santé des forêts françaises). Il fait partie des lichens foliacés. Il était même jadis utilisé dans la pharmacopée traditionnelle.


   Les "trompettes" du Cladonia fimbriata permettent sa reproduction végétative. Ce sont des excroissances du thalle, recouverts de petits amas farineux (les soralies ou les isidies) qui se détachent facilement. Transportés par le vent, ils se bouturent dans des conditions favorables.


    Mais les lichens se reproduisent aussi de manière sexuée grâce à deux types d'organes spécialisés : les apothécies brun-rouge du Lobarina scrobiculata, que nous avons eu la chance de découvrir (formes de cupules à la surface du cortex), qui contiennent les asques libérant les spores (c'est le champignon qui se reproduit, l'algue, elle, ne se reproduit pas), ou bien les périthèces ( formes d'outres enfoncées superficiellement dans le thalle.

Peltigera recouvert de mousse et dont on voit dépasser les apothécies onguliformes


   Nous avons photographié, admiré, pris des notes et beaucoup appris sur ce domaine méconnu.


   Selon l'aspect du thalle, on en distingue 6 types : les lichens crustacés ou incrustants qui forment comme une croûte sur leur support, les lichens foliacés qui se détachent facilement du substrat, les lichens squamuleux, les lichens fruticuleux, les lichens gélatineux et les lichens complexes comme les Cladonias. Il nous en reste beaucoup à découvrir... 
   Prochaine sortie prévue en début d'année prochaine !

mardi 14 novembre 2017

Intoxications dues aux champignons : message du Ministère de la Santé

Cliquer pour agrandir la feuille


Début d'automne 2017


  En ce début d'automne, nous avons présenté les activités de la Société des Sciences Naturelles :

                Lors du Forum des Associations, le 2 septembre à Marmande



A Bon-Encontre, le 9 septembre 



 A l'Hippodrome du passage d'Agen, le 1er octobre, pour la manifestation de la "Jeunesse au Champ"



A Sainte-Bazeille le 8 octobre pour la fête d'automne



dimanche 27 août 2017

Sortie en Aveyron du 16 au 18 juin 2017 ( Quelques photos...)

    
  Retour en quelques images sur cette belle sortie concoctée par Gilles Marcoux, qui nous conduisit sur les plateaux d'Aubrac en passant par le Puy de Wolf et le Causse Comtal.
   
    Le vendredi 16 juin, exploration du Puy de Wolf, à Firmi près de Decazeville ( station 1 sur la carte ) , et des abords du château de Calmont d'Olt, en arrivant à Espalion ( station 2 ).




  Montée au versant du Puy de Wolf, à partir du parking de Firmi


  En début d'ascension, surprise de découvrir une petite station de Veronica spicata.



   La serpentinite ( ou serpentine ), roche qui compose la majeure partie du puy.



Parmi les espèces végétales liées à ce substrat très particulier :

Silene armeria
Euphorbia flavicoma ssp costeana, l'Euphorbe de Coste
Leucanthemum meridionale, la Marguerite du Midi

L'après-midi, en arrivant à Espalion, montée au château de Calmont d'Olt, qui domine la ville ( station 2 ).

Le château vu depuis notre hébergement " Aux portes des Monts d'Aubrac "

Deux volontaires pour le maniement de la catapulte !

Orlaya grandiflora

     L'Orlaya à grande fleurs est abondant aux abords immédiats du château :c'est une des très rares stations de cette Apiacée en Aveyron.
     L'herborisation dans l'enceinte nous fit découvrir de nombreuses espèces rudérales ou calcicoles.



   Le samedi 17 juin fut consacré à la découverte botanique de quelques sites de l'Aubrac.






Le matin, exploration des alentours de la cascade du Déroc ( station 3 sur la carte )

Parmi les très nombreuses espèces que nous avons relevées sur le site :

Potentilla palustris ( le Comaret des marais )



Le genêt purgatif, omniprésent

Notre prochaine halte était à Aubrac, pour en visiter le jardin botanique (station 4 ).



Nous eûmes la chance d'être hébergés pour le pique-nique à la terrasse de l'auberge d'Aubrac, sous un vent revigorant !

En début d'après-midi, visite du très beau jardin botanique, station 4 ( 600 espèces de l'Aubrac présentées ). Nous avons pu y retrouver certaines plantes vues le matin.



       L'après-midi étant déjà bien avancé lors du départ d'Aubrac, nous rejoignîmes directement la station 6, non loin de Laguiole, où Sylvie Michelin, botaniste et écologue, nous attendait pour nous guider dans la visite de la Tourbière de la Vergne Noire (station 6 ).


  Dans un premier temps l'herborisation nous fit parcourir quelques clairières de la belle hêtraie de la forêt de Laguiole ; parmi les nombreuses espèces :


Un beau Robert-le-Diable, avec une petite Tachinaire à déterminer..


La visite de la tourbière s'effectue sur une passerelle de bois.

Sous la conduite de Sylvie, nous découvrons quelques espèces rares et emblématiques des tourbières, parmi lesquelles :

                                                                                                                      Drosera rotundifolia


 Dimanche 18, départ d'Espalion et premier arrêt à Bozouls pour en explorer le canyon ( " Trou" de Bozouls )



Nous en parcourons le fond, qui a été superbement équipé de panneaux botaniques pédagogiques par l' association "Nature et Patrimoine" de Bozouls. 



Quelques unes parmi les nombreuses espèces rudérales ou liées aux milieux ombragés qui occupent le bord de l'Ouysse dans l'ombre des rochers.



 Le pique-nique fut pris sur la terrasse du café-restaurant "La Terrasse" qui domine les gorges.




    L'après-midi fut consacrée, sur la route du retour, à une herborisation sur les coteaux calcaires de Gages-le-Haut, extrémité sud du Causse du Comtal qui domine le bassin de Rodez.


 La montée au coteau, sous le soleil..

Des chaos dolomitiques dominent les versants.


Quelques espèces relevées sur ce coteau calcaire classé Natura 2000 :




Le retour en car se fit sous une chaleur caniculaire qui nous fit vite regretter la fraîcheur des plateaux de l'Aubrac..Arrivée à Agen vers 20 h.